Toussaint - fin d'une longue exposition repos enfin + migrants - poussées par le vent d'automne les feuilles déplacées + de lever la tête une feuille du figuier tombe + hier noires sous la pluie ce jour les branches du figuier sourire éclatant Yp
Merci monique vraiment de la générosité de tes mots. Mais puis-je cependant à mon modeste niveau, préciser que indépendamment des trois lignes, nous devons veiller (la dérive se fait vite pour l'Occidental) à garder l'esprit du haïku avec ses codes, dans une expression concrète, sans lyrisme, avec toujours en mémoire la philosophie zen qui le sous-tend. Lire cet excellent livre "L'Art du haïku" Pour une philosophie de l'instant, collection spiritualités chez BELFOND en livre de poche.
J'ai lu l'art du haïku (pour une philosophie de l'instant) Disons qu'à défaut de haïku dont j'ai conscience de ce qu'il doit être, je les nommerai tout simplement des poèmes courts pour ne froisser personne. Mais qu'un haîku soit emprunt de lyrisme n'est pas interdit yanis à lire Bashô Issa Shiki Busson ...j'en suis persuadée, il garde une forme poétique à part entière même s'il doit plus suggérer que dire, il est avant tout poésie même en étant pénétré de la doctrine Zen qui est un mouvement de pensée bien particulier.. mais tu as raison de me faire remarquer la difficulté de respecter la forme et les dérives que l'on peut avoir en optant pour ce style d'écriture qui n'est pas du tout facile ... Bonne semaine à toi aussi Yanis.
Aujourd'hui, le haïku est à la mode, même Michel Onfray s'y est mis... On pense pouvoir écrire facilement sur trois petites lignes (Roland Barthes en parle très bien), une pensée poétique nourrit d'une philosophie du silence, de la présence réelle au monde et du non savoir, empreinte d'humilité et de simplicité, chose qui fait grand défaut à l'esprit Occidental cherchant surtout à faire de l'esprit. Cette petite chose est tellement importante, qu'il ne faut pas la confier à n'importe qui... tout comme le papillon sortant de sa chrysalide auquel on froisse l'aile en voulant l'aider.
Mais il faut continuer à écrire, parce que notre coeur nous le demande. :-)))
Au soleil du jour
RépondreSupprimerQuand monts et forêts pavoisent
Octobre prend fin
____
Chaque jour qui passe
Sur fond de soleil ou de pluie
Redessine l'automne
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Les murs sont déserts
Il plane encore en ce jour
Une aura d'expo
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Merci monique vraiment de la générosité de tes mots. Mais puis-je cependant à mon modeste niveau, préciser que indépendamment des trois lignes, nous devons veiller (la dérive se fait vite pour l'Occidental) à garder l'esprit du haïku avec ses codes, dans une expression concrète, sans lyrisme, avec toujours en mémoire la philosophie zen qui le sous-tend.
SupprimerLire cet excellent livre "L'Art du haïku" Pour une philosophie de l'instant, collection spiritualités chez BELFOND en livre de poche.
Bon début de semaine monique :-)))
J'ai lu l'art du haïku (pour une philosophie de l'instant) Disons qu'à défaut de haïku dont j'ai conscience de ce qu'il doit être, je les nommerai tout simplement des poèmes courts pour ne froisser personne.
SupprimerMais qu'un haîku soit emprunt de lyrisme n'est pas interdit yanis à lire Bashô Issa Shiki Busson ...j'en suis persuadée, il garde une forme poétique à part entière même s'il doit plus suggérer que dire, il est avant tout poésie même en étant pénétré de la doctrine Zen qui est un mouvement de pensée bien particulier.. mais tu as raison de me faire remarquer la difficulté de respecter la forme et les dérives que l'on peut avoir en optant pour ce style d'écriture qui n'est pas du tout facile ...
Bonne semaine à toi aussi Yanis.
Aujourd'hui, le haïku est à la mode, même Michel Onfray s'y est mis...
SupprimerOn pense pouvoir écrire facilement sur trois petites lignes (Roland Barthes en parle très bien), une pensée poétique nourrit d'une philosophie du silence, de la présence réelle au monde et du non savoir, empreinte d'humilité et de simplicité, chose qui fait grand défaut à l'esprit Occidental cherchant surtout à faire de l'esprit. Cette petite chose est tellement importante, qu'il ne faut pas la confier à n'importe qui... tout comme le papillon sortant de sa chrysalide auquel on froisse l'aile en voulant l'aider.
Mais il faut continuer à écrire, parce que notre coeur nous le demande.
:-)))